vendredi 11 décembre 2009

PRESENTATION

Qui sommes-nous ?

Le Réseau Université Sans Frontières ( RUSF ) soutient les étudiants étrangers dans leurs démarches de régularisation.

Étant donné que notre réseau se base sur le bénévolat, nous n’avons aucun but lucratif et nous nous autofinançons par le biais d’actions ( ventes de gâteaux, concerts de soutien…)

Bien que nous travaillions avec les partis politiques et les syndicats dans le but de faciliter les régularisations, le RUSF se veut indépendant de toute structure.


Que faisons-nous ?

  • Lorsque qu’un étudiant est sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français ( OQTF ) nous l’accompagnons auprès d’avocats et le soutenons par des actions : pétitions, rassemblements, délégations, conférences de presse…

  • Nous apportons une aide concrète aux étudiants étrangers en difficulté en leur fournissant de la nourriture ou en les aidant à payer leur loyer

  • Nous organisons des campagnes de sensibilisation sur la vie et le parcours des sans-papiers ( expositions de photos de centres de rétention, lecture de témoignages… )


Pourquoi agissons-nous ?

Nous militons pour un monde sans frontières où chacun serait libre de circuler et de s’installer où il l’entend.

En effet, nous pensons que la richesse des pays du Nord se base avant tout sur l’exploitation des peuples et plus particulièrement sur ceux du Tiers Monde, où la complicité des États et des actionnaires est totale.

Le système capitaliste, à l’origine de cette injustice, est donc le responsable des mouvements migratoires qui s’effectuent vers les pays du Nord, où les victimes du système tentent d’y trouver une vie plus stable.

En tant que militants, nous avons pour rôle de combattre les lois qui visent à isoler les individus et plus particulièrement en tant que RUSF, les étudiant étrangers.

De ce fait nous sommes prioritairement concentrés sur les problèmes qu’ils rencontrent, bien que notre lutte soit globale.

Il est vrai que bon nombre des étudiants étrangers ( extra européens ) ne fuient pas la misère mais viennent plutôt dans le but d‘obtenir un diplôme de qualité. Néanmoins, venir faire ses études en France relève d’un vrai parcours du combattant qui est réservé de plus en plus à une élite : les Centres d’Etude en France ( CEF ), passage obligé pour tout étudiant venant d’un pays du Tiers-Monde où il doit prouver sa connaissance de la langue et de la culture française, les longues démarches administratives ( parfois plus de 6 convocations à la préfecture qui réclame les papiers au fur et à mesure ! ), des récépissés qui tardent à venir, sans compter d’incessants allers-retours à la préfecture qui égare jusqu’à des demandes de renouvellement de titre de séjour !

Mais après la régularisation, le parcours de l’étudiant n’est pas fini pour autant, car les faibles aides qu’il perçoit l’obligent très souvent à trouver un emploi qui ne suffit pas toujours à lui assurer une vie décente ( un étudiant étranger ne peut travailler plus de 20 heures par semaine et ne peut légalement cumuler deux emplois )

Enfin, quelles que soient les conditions familiales, sociales ou psychologiques qu’il rencontre, un étudiant étranger a une obligation de résultat ( 5 ans maximum pour une licence ).

Face à ces mesures ouvertement discriminatoires, nous nous battons pour une réelle égalité des droits entre étudiants étrangers et français.

Loin d’être irresponsable, aider les étrangers revient à combattre la dictature et l’asservissement des riches sur les pauvres.

C’est par la solidarité que nous nous en sortirons.




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