mardi 23 mars 2010

RASSEMBLEMENT Samedi 27 mars 15H Préfecture de Clermont-Ferrand

Pour la régularisation de Ziyed et de tous les autres

Après le grand rassemblement la semaine passée, soyons de plus en plus nombreux !

Parrainages citoyens de sans-papiers et demandeurs d’asile

Prochain parrainage : samedi 27 mars 2010 11H à la mairie de Pérignat /Allier.
Face aux menaces de plus en plus pressantes qui touchent les sans papiers et demandeurs d’asile, il est nécessaire de tout faire pour les protéger, quelle que soit leur commune de résidence, en systématisant ces initiatives. Ces manifestations « officielles » et publiques permettent d’affirmer concrètement notre solidarité envers ces personnes fuyant la misère, les persécutions, la guerre… et qui ont choisi notre pays comme terre d’accueil. Elles contribuent à briser leur isolement, rendant leur expulsion éventuelle plus délicate. Elles marquent également un acte de résistance face à la volonté du gouvernement d’aggraver la répression et les expulsions de sans papiers.
Contact : resf63@free.fr et infos sur http://resf.rusf63.free.fr

Ziyed TLILI, étudiant en informatique, a reçu une deuxième Obligation à Quitter le Territoire Français, après avoir connu le Centre de Rétention il y a deux ans. Il a été de nouveau arrêté mardi 16 mars et conduit au centre de rétention de Lyon. Ziyed est arrivé en France en 2002. Après deux ans de BTS, il suit un DUT informatique en 12 mois, qu’il obtient, il fait une année de Russe, en attendant de pouvoir déposer un dossier de candidature en licence informatique. Actuellement il est en 3éme année en licence d’informatique. La préfecture refuse de lui renouveler son titre de séjour étudiant. Ziyed a le droit d’étudier.
Malgré l’intervention massive et indignée de citoyens, d’acteurs politiques de la Région, du département et de la ville de Clermont-Ferrand, d’étudiants, d’universitaires, de militants, d’écrivains, le Préfet s’obstine dans sa volonté aveugle d’expulser Ziyed. Investi dans la vie associative, engagé auprès des quartiers défavorisés où il donne des cours d’informatique, élu étudiant au département math-informatique de l’université, Ziyed doit rester parmi nous et poursuivre le parcours d’études qu’il s’est fixé, et que ses enseignants soutiennent.
Nous exigeons la libération et la régularisation immédiates de Ziyed TILI.

Après deux semaines de mobilisations et un désaveu national pour Besson, Hortefeux et Stéphanini, Salma et Salima sont enfin réunies à Clermont-Ferrand. Salima a obtenu un visa long séjour d’un an, qu’en sera-t-il une fois ce délai écoulé ? La logique d’expulsion aura quand même poussé jusqu’à envoyer Salima, 18 ans, vers le Maroc après 15 jours au centre de rétention administrative, pour ensuite organiser son retour. Le préfet a le pouvoir de régulariser la situation de Salima et Salma, qui n’a toujours pas obtenu de titre de séjour. Le passage de Salma par le Maroc n’est pas indispensable, il est inutile, il n’est pas humain.
Nous revendiquons la régularisation de Salima et Salma ici et maintenant.

Par la mobilisation des lycéens et des personnels du lycée Camille Claudel et du collège La Charme, Youssouf, arrêté à l’entrée de son immeuble au retour du lycée, a échappé au centre de rétention administrative. Le tribunal a cassé l’arrêté de reconduite à la frontière, le Préfet a dû réétudier sa situation et vient de lui proposer un titre étudiant. Cependant ce type de titre de séjour ne reflète pas sa situation familiale. La place de Youssouf est auprès de ses copains, et de sa famille, nous exigeons sa régularisation immédiate.

Marieta, Andranik TOROSSIAN et leur fils Guéram âgé de 24 ans ont dû fuir l’Arménie où leur vie est menacée. Guéram a été témoin, bien malgré lui, de crimes perpétrés par les militaires. Pour lui et sa famille la suite fût l’enfer. Plus aucune protection quand les autorités vous persécutent. La France leur refuse l’asile, le Préfet veut les expulser (arrêté préfectoral de reconduite à la frontière). Marieta et Andranik ont plus de 50 ans. Ils ont passé toute leur vie à Erevan. Sous la menace, ils ont tout abandonné, leur famille, leur maison, leur travail pour sauver leur vie. Ils vivent cachés dans la région.
Leur seule vie possible est ici. Ils doivent être régularisés.

La famille Agovic a quitté le Kosovo en 2003 quand leur maison a été incendiée. Après avoir erré à travers toute l’Europe, ils sont revenus chez eux en mars 2008 : maison rasée, tous les Roms ayant quitté la ville (Istog), ils se sont réfugié dans les forêts. Pourchassés et ne pouvant s’installer, ils ont dû repartir et sont arrivés en Auvergne en mai 2008. L’asile leur a été refusé par l’OFPRA et ils ont déposé un recours devant la CNDA. Hébergés dans un squatt, leurs 3 enfants mineurs ont été placés par décision judiciaire en attendant un logement décent qu’aucune institution ne leur propose. Tous les experts et observateurs du Kosovo s’accordent pour décrire la situation gravissime faite à la minorité RomPourtant le 18 février, Manuel, un de leur fils majeur a été expulsé vers Pristina. L’expulsion de la famille Agovic serait pour elle une catastrophe. Nous demandons sa régularisation et le retour de Manuel.

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